LIEUTENANT-COLONEL HENRI-NOËL LANGLOIS

1er Bataillon

1944

Le 24 janvier 1944, coup de théâtre au sein du 1er Bataillon des Fusiliers Mont-Royal. Le Lieutenant-colonel Guy Gauvreau qui, depuis septembre 1942, avait reconstruit le bataillon, décimé à Dieppe, annonça aux officiers qu’il quitterait son commandement quelques jours plus tard pour aller suivre un cours d’état-major à Camberly, en Écosse.

Gauvreau recommanda que son adjoint, le Major Henri-Noël Langlois, natif du Connecticut, aux États-Unis, lui succède, proposition qui fut acceptée.

Langlois, qui s’était joint aux Fusiliers Mont-Royal comme simple Soldat en 1922, avait grimpé jusqu’au grade de Capitaine à la mobilisation en 1939. Il fut promu Lieutenant-colonel le 17 février 1944, lors du départ de Gauvreau. Diplômé d’un cours d’état-major à Kingston, Langloios avait rejoint le bataillon outre-mer et, après Dieppe, en fut nommé commandant adjoint.

Son règne à la tête du régiment devait toutefois être bref, à peine deux mois, puisque des problèmes de santé l’obligèrent à se faire hospitaliser en Angleterre le 22 mai, à quelques jours de l’invasion de la Normandie. Il fut donc remplacé pendant un mois et demi par Paul Sauvé comme commandant intérimaire du bataillon jusqu’à ce que Gauvreau reprenne son commandement peu après le débarquement du bataillon en Normandie en juillet.

Pour sa part, de retour au Canada, Langlois fut nommé adjoint spécial du Major général Laflèche, afin d’encourager le recrutement puis on l’affecta au Dépôt militaire de Longueuil, comme responsable du programme de démobilisation pour la Région militaire du Québec.

Décoration