Sœur Agnès-Marie Vallois était une religieuse augustine et infirmière française, reconnue pour son courage et son dévouement pendant la Seconde Guerre mondiale.

Agnès Valois est née dans une famille pieuse et a ressenti très tôt l’appel de la vie religieuse. En 1936, elle rejoint les Augustines de la miséricorde de Jésus, une congrégation dédiée aux soins des malades. Elle prend d’abord le nom de sœur Sainte Marguerite-Marie avant de devenir sœur Agnès-Marie.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, sœur Agnès-Marie travaillait à l’Hôtel-Dieu de Rouen, un hôpital sous contrôle de l’occupant allemand. Le 19 août 1942, à la suite de l’échec du raid de Dieppe, elle joue un rôle crucial pour les blessés. Malgré les risques de sévères représailles des allemands, elle a soigné sans relâche des centaines de soldats blessés, dont plusieurs canadiens. Son dévouement et son courage lui ont valu le surnom de “l’ange blanc” parmi les soldats canadiens.

Pour ses actions héroïques, sœur Agnès-Marie a reçu plusieurs distinctions honorifiques. Elle a été décorée de l’Ordre national du Mérite et de la Médaille du service méritoire. En reconnaissance de son service exceptionnel, elle a également été faite chevalier puis officier de la Légion d’honneur, l’une des plus hautes distinctions en France.

Après la guerre, sœur Agnès-Marie a continué à servir dans sa congrégation, consacrant sa vie aux soins des malades et des nécessiteux. Elle est restée une figure respectée et aimée jusqu’à sa mort en 2018, à l’âge de 103 ans.

Ce document a été publié par la ville de Dieppe à la suite du décès de sœur Agnès-Marie Vallois le 19 avril 2018, en hommage à cette héroïne exceptionnelle.