LIEUTENANT-COLONEL ÉTIENNE LAROCHE

1975-1978
1979-1981

En 1975, le Lieutenant-colonel Étienne Laroche succéda au Lieutenant-colonel Gilles Bissonnette comme commandant des Fusiliers Mont-Royal.

Né à Black Lake, en Estrie, Laroche avait débuté sa carrière militaire en décembre 1957, en se joignant au Corps école des officiers canadiens (CEOC) alors qu’il était étudiant en administration à l’Université de Sherbrooke. Bachelier en Commerce de cette même université en 1961, il fut promu Lieutenant en septembre de la même année et le mois suivant se joignit aux Fusiliers Mont-Royal. Après avoir occupé divers postes au sein du régiment, il fut nommé commandant adjoint en 1972.

Le commandement du Lieutenant-colonel Laroche ne fut pas facile. En effet, au début de 1977, les trois majors du régiment quittèrent leur poste presque simultanément : le Major Couillard partit occuper un nouveau poste à Toronto; le Major Massé s’en alla poursuivre sa carrière civile à paris; et le Major Legault fut transféré à la Baie James. Heureusement, quelques mois plus tard, le Major Raynald Arsenault, qui pendant quelques années avait servi au sein de l’Escadron de communications de Sherbrooke, revint au régiment.

En avril 1978, le Lieutenant-colonel Laroche passa la main au Lieutenant-colonel Raynald Arseneault. Malheureusement, quelques mois à peine après avoir pris le commandement du régiment, Arseneault, qui venait d’accepter le poste de directeur général de l’Hôpital de Gaspé, quitta la Métropole pour s’établir en Gaspésie. Son départ laissait un grand vide à combler et le Lieutenant-colonel Laroche dut reprendre du service pour compléter le mandat d’Arsenault.

Son deuxième mandat terminé, le Lieutenant-colonel Laroche céda son poste au Lieutenant-colonel Guy Gosselin. LaRoche n’abandonnait toutefois pas sa carrière militaire car il devint commandant adjoint du District no 2 du Québec des Forces armées canadiennes avant d’être promu Colonel en 1983 et d’assumer le commandement du dit district durant les trois années suivantes.

Toujours très impliqué dans les associations reliées à la vie militaire, il occupa successivement les postes de vice-président sénior des Associations de la Défense, puis de président de l’Association canadienne de l’infanterie. En 1988, on le nomma délégué canadien à la Confédération interalliée des officiers de réserve (CIOR) à l’OTAN pour sa Commission des relations publiques. Très actif au sein de cette commission durant les sept années suivantes, il termina son mandat en la présidant. Lors d’un de ses nombreux passages à Bruxelles, quartier général de l’OTAN, il fut intronisé Chevalier de l’Ordre militaire des Templiers de Jérusalem.

Titulaire de la Décoration des Forces armées canadiennes avec agrafe (CD), Étienne Laroche a également été intronisé Chevalier de l’Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare-de-Jérusalem. Activement impliqué dans l’Association canadienne de l’infanterie, il en devint, en 1976, président de la filiale de ladite association pour l’ouest du Québec.

Dans la vie civile, le Colonel Laroche poursuivit une brillante carrière au sein du quotidien La Presse, d’où il prit sa retraite comme responsable du Service de la publicité. Une fois retraité, il continua de militer au sein de plusieurs organismes communautaires, ainsi qu’au sein de l’Association des Fusiliers Mont-Royal, du Club des officiers des Fusiliers Mont-Royal et de la Fondation des Fusiliers Mont-Royal, dont il assuma la présidence.

Décoration

Chevalier de l’Ordre militaire des Templiers de Jérusalem

Chevalier de l’Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare-de-Jérusalem

Décoration des Forces armées canadiennes avec agrafe (CD)